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La sophrologie

Vous ne connaissez pas la Sophrologie ?

Petit cours de rattrapage :

Alfonso-Caycedo éventail

Le Docteur Alfonso Caycedo, neuropsychiatre colombien, s’est intéressé à différentes méthodes traditionnelles susceptibles de modifier notre niveau de conscience. Influencé par des pratiques occidentales (comme la méthode Coué ou encore l’hypnose) et des pratiques orientales (Yoga, Bouddhisme, Zen) il en a effectué une jolie synthèse à laquelle il a donné le nom de « sophrologie ».

Créée dans les années 60, la Sophrologie considère l’individu dans sa globalité, comme une unité à la fois corporelle et mentale. Sa méthode et techniques associées permettent de se ressourcer, de consolider un équilibre global et de renforcer un sentiment d’existence. Bien plus qu’une simple méthode de relaxation ou de visualisation positive, la Sophrologie constitue une véritable démarche favorisant la connaissance de soi, la conscience de soi-même. Elle permet de développer de meilleures capacités d’adaptation aux conditions de vie actuelle en société.

En principe de base, la sophrologie s’appuie sur une baisse des tensions aux niveaux musculaire et mental, mais maintient en même temps l’esprit en éveil par des exercices d’attention et de concentration. Ceux-ci visent à renforcer l’équilibre entre le corps et l’esprit.

Les gestes sont simples, les pratiques aisées à reproduire, elles ont pour vocation essentielle d’être intégrées dans son quotidien, comme une hygiène de vie. La sophrologie appelle l’autonomisation de chaque pratiquant.

La Sophrologie pour quoi faire ?

Elle possède un champ d’actions très large.  Certes, elle a acquis sa notoriété auprès des femmes enceintes en technique douce d’accompagnement à la maternité mais elle a aussi connu un franc succès auprès des sportifs à partir des années 70.

Aujourd’hui, la Sophrologie s’invite dans de nombreux domaines. Elle est tout particulièrement indiquée dans le :

  • Domaine pédagogique : apprentissage, préparation aux épreuves, concentration, préparation du mental, …
  • Domaine thérapeutique : accompagnement à la gestion de la douleur, préparation pré et postopératoires, gestion des acouphènes, des troubles de la vigilance et du sommeil…
  • Domaine prophylactique : prévention des troubles liés aux Risques Psycho-Sociaux, gestion de la pression et récupération dans les métiers d’urgence, …
  • Domaine du développement personnel : méthode pour apprendre à se connaître, travailler sa confiance en soi, développer son potentiel.

Le Sophrologue ne concurrence pas les professionnels de la santé. Il ne pose pas de diagnostic, n’influence pas les choix thérapeutiques de ses clients et n’interfère pas dans les traitements en cours. Il dirige sur un thérapeute compétent et dûment qualifié le client qui nécessite une aide qui ne relève pas de ses compétences. Il assure avec discrétion son rôle d’auxiliaire de la santé avec les autres professionnels.

A qui s’adresse la Sophrologie ?

La Sophrologie est indiquée pour TOUT public, de « 7 à 77 ans », des plus petits aux plus grands. Rien de plus normal, cette discipline s’adapte à celui qu’elle rencontre, ajuste son langage. La nécessaire indication est l’entraînement, reproduire les pratiques, inviter la Sophrologie dans son quotidien. Contactez l’institut de sophrologie CEAS pour toutes questions.

BON A SAVOIR : ce que la Sophrologie n’est pas !

  • De la relaxation : même s’il est utile de savoir se détendre, la relaxation n’est pas une fin en soi en sophrologie mais plutôt un outil.
  • De l’hypnose : il n’y a aucune suggestion inductive de la part d’un sophrologue, la sophrologie développe au contraire l’autonomie et la participation active.
  • Une sorte de yoga : même si le corps occupe une place centrale dans la démarche, il n’y a ni posture spéciale, ni croyance, en sophrologie.
  • De l’auto-suggestion : la sophrologie développe une qualité de conscience; il ne s’agit en aucun cas de voir la vie en rose ou de s’auto-suggérer que tout va bien.
  • Une méthode « magique » : ni au niveau des techniques qui s’appuient sur la recherche scientifique, ni dans la pratique qui est un entraînement volontaire et méthodique.
  • Du massage : il n’y a aucun contact physique entre le sophrologue et la personne qu’il accompagne.